La Fédération Léo Lagrange, association loi 1901, porte un projet d’intérêt général et fonctionne démocratiquement. A but non lucratif, ce sont des bénévoles qui animent son conseil d’administration. Ce dernier donne les grandes orientations de l’association qui sont concrétisées par les équipes professionnelles au quotidien. Ce fonctionnement inscrit la Fédération Léo Lagrange dans l’économie sociale, modèle où l’économie est au service de l’homme et de son environnement. Tous les résultats réalisés sont intégralement réinvestis dans l’activité de l’association.
Contexte de la mission :
Avec l’objectif de favoriser l’émergence des valeurs républicaines et citoyennes et le sens de l’engagement au service de l’intérêt général, le SNU est un dispositif ambitieux d’émancipation et de responsabilisation des jeunes. Il est appelé à impliquer à terme toute une classe d’âge à partir de 15 ans.
Sa mise en œuvre poursuit plusieurs objectifs :
Le renforcement de la cohésion nationale, qui s’appuie sur l’expérience de la mixité sociale et territoriale ;
Le développement d’une culture de l’engagement ;
L’accompagnement de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.
Le SNU se déclinera en 4 phases successives :
Une phase initiale de préparation et d’information des familles et des jeunes volontaires ;
Un séjour de cohésion de 12 jours obligatoires (pour des jeunes volontaires de 15 à 17 ans), destiné au développement d’une culture SNU et mêlant engagement individuel et collectif, appropriation d’un socle républicain et démocratique ;
Une mission d’intérêt général, inscrite dans une logique d’accompagnement et d’individualisation des parcours, à partir de modalités de réalisation variées, perlées ou continues, les missions proposées permettront d’accompagner les jeunes dans la construction de leur projet personnel et professionnel ;
Une phase d’engagement volontaire facultative d’au moins 3 mois, qui pourrait être réalisée entre 16 et 30 ans, et dont la mise en œuvre s’appuiera principalement sur les dispositifs de volontariats existants (service civique notamment).
L’encadrement des séjours de cohésion compte :
une direction composée de : un.e chef.fe de centre, un.e adjoint.e encadrement, un.e adjoint.e éducatif ;
une équipe de soutien : avec un.e intendant.e, un.e infirmier.e et un.e référent.e sport et cohésion ;
des capitaines de compagnie supervisant plusieurs maisonnées (de 2 à 4 maisonnées) ;
des tutrices/tuteurs de maisonnée de 14 jeunes volontaires par maisonnée
Responsabilités particulières :
Sous l’autorité du chef de centre, le. la référent.e de vie collective bénéficie d’une expérience avérée dans le domaine de l’encadrement de la jeunesse, soit dans les mouvements de jeunesse et d’Education populaire, soit dans l’Education nationale soit dans les corps en uniformes.
Le. la référent.e de « vie collective », qui n’est pas rattaché à une maisonnée, mène des actions de prévention pour sécuriser l’inclusion de tous les jeunes et prévenir les risques de rupture de séjour. Il.elle coordonne par ailleurs la mise en place des créneaux de démocratie interne.
Leurs responsabilités s’exercent dans quatre domaines principaux :
Favoriser le vivre ensemble et l’inclusion de tous les jeunes volontaires
Il.elle coordonne la mise en place des temps de démocratie interne, l’organisation du conseil de vie du séjour (CVDS) ;
Il. elle encourage les initiatives des volontaires dans ce domaine ;
Il. elle contribue à expliciter, faire comprendre et accepter le règlement intérieur et les règles de vie en vigueur au sein du centre ;
Il.elle favorise les comportements écoresponsables et accompagne les projets des jeunes volontaires particulièrement autour de l’écologie et de l’inclusion.
Dès le début du séjour,
il.elle repère les situations problématiques et sous l’autorité du chef de centre, s’assure de leur prise en charge ;
Il.elle rend compte des situations des jeunes en difficulté d’adaptation aux règles collectives du séjour ;
Il.elle assure un rôle d’écoute ;
Comme l’ensemble des tuteurs, il.elle doit :
Signaler aux cadres de compagnie tous les manquements disciplinaires ;
Gérer les difficultés interpersonnelles, les conflits ;
Veiller à la sécurité des jeunes en faisant respecter strictement les mesures de sécurité.
Expérience et formation spécifique :
Qualifications :
Être titulaire du BAFA au minimum (ou d’un diplôme figurant dans la liste de l’arrêté du 9 février 2007 (titres et diplômes permettant d’exercer en ACM) avec un approfondissement portant sur le handicap ;
Être titulaire de l’attestation de formation PSC1.
Connaissances :
Psychologie de l’enfant ;
Identification des risques psycho-sociaux ;
Sécurité physique et morale des mineurs.
Compétences :
Animer une équipe, fédérer des énergies, créer de la cohésion ;
Capacité d’écoute et réactivité ;
Exemplarité, intégrité et rigueur dans le comportement ;
Expérience dans l’accompagnement des jeunes ;
Expérience dans l’accueil et l’accompagnement de jeunes en situation ou à besoins particuliers.
Il est souhaitable de compter une expérience effective d’encadrement de la jeunesse soit dans l’Éducation nationale, les associations de jeunesse et d’éducation populaire ou les corps en uniformes.
Le candidat s’engage à suivre en présence continue une formation dont les modalités seront présentées lors des entretiens.
Conditions particulières d’exercice
Dates du séjour de cohésion : du 17 au 28 juin 2024
Lieu du séjour : Saint-Hilaire-de-Riez
Formation (5 jours) : Date à définir. Habituellement, la semaine précédente le séjour.
Public accueilli : 182 jeunes volontaires environ par centre, âgés de 15 à 17 ans
Pour un séjour, vacations en contrat d’engagement éducatif sur la base de 68,90 € brut par jour sur 25 jours, soit une rémunération brute globale, congés payés compris, de 1920,93€ comprenant les journées de formation, de réunions et de séjour (obligation de présence en internat pendant le séjour de cohésion, 2 jours de repos hebdomadaire sur la totalité du séjour).
Les fonctionnaires et agents contractuels de droit public de l’Etat bénéficiant d’un contrat à durée indéterminée, d’un contrat à durée déterminée d’une durée d’au moins un an ou de contrats successifs d’une durée cumulée d’au moins un an sont indemnisables au titre de leur activité d’encadrement en vertu du décret n°2022-343 du 10 mars 2022 et de l’arrêté du même jour qui porte indication des taux et montants applicables selon la fonction occupée. Le montant en vigueur, par jour, pour un capitaine de compagnie est de 48 € et est calculé sur la durée du séjour de cohésion uniquement (12/13 jours).
Tenue obligatoire fournie pour l’encadrement.